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La voie du Ciel à Garabandal
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1 septembre 2018

Les maladies de l'âme

 

 

 

 

Qu'entend-on par "maladies de l'âme"?

 

Les maladies de l'âme peuvent être accompagnées de troubles psychologiques et même de désordres psychiques mais ne s'identifient pas avec eux. Pour les problèmes psychologiques notables et les maladies mentales, le recours au psychologue et au psychiatre reste nécessaire. Les maladies de l'âme que se propose de soigner la Clinique de santé de l'âme "Lumen Christi" sont d'ordre moral. Ces maladies sont des conséquences dans l'intelligence, la volonté et les facultés sensibles de désordres conscients ou inconscients dans la vie morale.

Ainsi l'habitude de mentir et l'hypocrisie habituelle sont des maladies de l'âme qui se rattachent à une déviation intellectuelle. Une intelligence malade perd son aptitute naturelle à discerner le vrai du faux, le bien du mal. Elle peut en arriver à tout confondre et à se plonger dans de déplorables illlusions. La volonté peut être aussi malade, en raison de toutes sortes de dépendances qui la soumettent à des objets déterminés et lui font perdre la maîtrise de ses décisions, c'est-à-dire sa liberté : la volonté est alors constamment vaincue par l'objet de sa dépendance. L'angoisse, la peur, l'agressivité, non en tant que sentiments passagers justifiés par des causes objectives, mais ressenties comme des peines profondes et habituelles de l'âme, sont des maladies spirituelles qui peuvent être traitées. La propension à la tristesse, à l'inquiétude, au découragement, à la jalousie, à la culpabilité excessive, au scrupule, à l'indécision manifestent aussi que l'âme est malade. Devient aussi inévitablement malade l'âme qui rejette toute norme morale dans la soif qu'elle éprouve des plaisirs des sens, qu'ils soient d'origine gastronomique ou érotique.

Le domaine des maladies de l'âme est très vaste, parce qu'il recouvre en fait tout l'ordre moral. Les désordres moraux habituels engendrent de véritables maladies spirituelles qui compromettent l'équilibre intérieur si délicat et entraînent souvent des maladies physiques. Il n'y a pas de doute que les maladies de l'âme exacerbées exercent une telle violence sur l'organisme humain qu'elles peuvent être mortelles. Il importe donc de les soigner

 

Les voir et vouloir en guérir

Par suite du péché originel qui affecte la nature humaine, nous sommes tous, plus ou moins, sujets à diverses maladies qui minent sourdement notre âme, la défigurent, l'affaiblissent. Le seul grand Médecin capable de guérir chaque personne humaine est le Christ-Jésus, qui est le Fils de Dieu fait homme. C'est pour guérir parfaitement les hommes que, se revêtant de notre nature, il est venu sur la terre.

Quelqu'un, prenant conscience qu'il est malade spirituellement, cherche-t-il une thérapie d'une efficacité absolue, ce n'est que dans l'Évangile de Jésus-Christ qu'il la trouvera. Les remèdes aux maux qui affligent l'humanité blessée par le péché lui sont offerts certes dans la merveilleuse doctrine du divin Maître, mais surtout dans le don qu'il lui fait de lui-même, c'est-à-dire de sa propre vie.

Jésus-Christ est toujours prêt à faire le don de sa lumière et de sa vie à tout homme venant en ce monde, fût-il totalement écrasé sous le fardeau de ses misères. Comment se fait-il qu'un si grand nombre, au lieu de relever la tête vers le Christ dans un élan d'espérance, demeurent de plus en plus inclinés vers le bas et asservis au mal qui ronge leur âme? Comment se fait-il qu'un si grand nombre de malades spirituels, qui sans doute désirent guérir, ne font que tourner autour de la voie de la guérison, sans y entrer résolument? Ce n'est sûrement pas en raison d'une impuissance du médecin, car il n'existe pas de maladie spirituelle, que Jésus-Christ ne puisse et ne veuille guérir. La grâce de la guérison, il ne la réserve pas à une élite, mais il l'offre à tous sans faire de distinction de personnes, si ce n'est en faveur des plus pauvres et des plus blessées.

Vouloir s'ouvrir à la grâce

S'il est vrai que la guérison spirituelle de chacun est entièrement due à la grâce, il n'est pas moins vrai que pour recevoir la grâce offerte à tous, il faut vouloir s'y ouvrir. En d'autres termes, il faut vouloir prendre les moyens de guérison ou les remèdes prescrits par le médecin. Quant à la volonté de prendre les moyens de guérison prescrits par Jésus-Christ, les malades spirituels que nous sommes tous peuvent se diviser en trois catégories.

1) Les malades qui refusent tout ennui

La première catégorie est celle des grands malades spirituels qui désirent bien guérir de leurs maladies, mais excluent catégoriquement toute intervention chirurgicale et même toute médication qui pourrait leur causer quelque ennui. Ils souffrent pourtant terriblement dans leur âme, mais un remède impliquant pour eux un surcroît momentané de souffrances les jette dans la panique. De remède pénible à la nature, même s'il comportait une entière garantie de succès, ils n'en veulent pas. Ils veulent certes en finir avec les causes d'une souffrance jugée intolérable, mais pourvu que ce soit sans peine. Ils ne veulent se gêner en aucune manière. C'est pourquoi ils tournent tout simplement le dos au médecin qui leur propose l'intervention qui serait nécessaire à leur guérison. Et avec une légèreté d'esprit incroyable, au lieu de tomber à genoux devant leur Sauveur, ils se dressent en adversaires de la croix du Christ, c'est-à-dire de la lumière guérissante qui jaillit des plaies de Jésus crucifié.

2) Les malades qui choisissent leurs remèdes

La deuxième catégorie est celle des malades qui � tout en rejetant le bistouri du chirurgien qui serait aussi pour eux absolument nécessaire � acceptent cependant de prendre quelques pilules pas trop difficiles à avaler, et hélas, impuissantes à guérir leur mal, pouvant tout au plus l'engourdir. Ces malades ne se détournent pas totalement du divin médecin Jésus-Christ, mais ne prennent des remèdes qu'il prescrit que ceux qui font leur affaire et n'impliquent pas de renoncement sérieux et constant. Ces personnes aiment la prière mais plutôt pour se satisfaire. Elles n'ont pas le véritable esprit de prière, qui signifie un attachement de tout son coeur à la volonté de Dieu dans le détachement de soi et de tout ce qui peut s'opposer au bon plaisir divin. Ce sont les âmes qui prient mais fuient le sacrifice. Elles prient dans la mesure où la prière leur apporte de la consolation, mais elles ne font pas de travail sur elles-mêmes pour vaincre leurs défauts. Elles veulent guérir de leur maladies spirituelles, mais sans effort sérieux. Elles recourent, tour à tour, à une foule de thérapies faciles qui leur promettent une sorte de guérison magique, qui ne se produit jamais, parce qu'elles ne sont pas vraiment décidées d'envisager leur mal dans ses racines mêmes et de les couper. De sorte que, néanmoins quelques soins illusoires, les dangereux virus de leurs maladies continuent à se développer dans leur âme, les entraînant inévitablement vers une très pénible mort.

3) Les malades prêts à prendre les remèdes efficaces

La troisième catégorie est celle des malades qui non seulement désirent sincèrement guérir mais sont prêts à prendre tous les moyens prescrits par le médecin, fussent-ils très douloureux. Ce n'est pas qu'ils sont faits autrement que les autres ; comme les autres ils ressentent la peur de la souffrance. Mais ils veulent tellement guérir qu'ils sont disposés à se gêner et à souffrir pour guérir. Ils ont foi dans le divin Médecin, Jésus-Christ. Aussi est-ce dans la foi qu'ils écoutent ses recommandations. La foi qu'ils ont en Jésus-Christ leur fait vaincre leur peur et s'élancer vers Lui. Sans le connaître encore intimement, ils savent que c'est le médecin le plus compétent, le plus puissant, le plus compatissant et en même temps le plus doux qu'ils ne pourront jamais rencontrer. Alors, ils lui font totalement confiance et lui disent :

Divin Médecin Jésus, je suis tellement malade que vous seul pouvez me guérir. Je m'en remets donc entièrement à vous pour les soins dont mon âme a besoin, et je veux suivre à la lettre tout ce que vous me prescrirez pour ma guérison. Parlez donc, et vos ordres seront exécutés, même si cela me coûte beaucoup de renoncement. Que vous êtes bon de me promettre la guérison, et même une vie toute neuve, si je consens à prendre les remèdes prescrits. Que je serais donc insensé de courir à gauche et à droite en quête de soulagement, tout en fuyant les vrais et sûrs remèdes que vous m'offrez. Je veux vraiment guérir et pour cela je veux prendre uniquement les remèdes qui viennent de vous, parce que ce sont les seuls remèdes efficaces. Tout en voulant prendre ces remèdes qui viennent de votre infinie sagesse et de votre Coeur miséricordieux tout-puissant, je sais la faiblesse extrême de ma volonté. C'est pourquoi je vous supplie de me fortifier sans cesse et de vaincre toute résistance naturelle en moi, et de m'attirer puissamment vers votre Coeur, qui est la source même de la grâce et de la parfaite guérison spirituelle.

Le triomphe de la grâce

La grâce guérissante et salvatrice de Jésus-Christ, néanmoins sa toute-puissance, ne peut triompher dans les âmes mal disposées, qui ne veulent pas sincèrement s'ouvrir à elle. Les malades spirituels de la première et de la deuxième catégorie ne guériront jamais, parce qu'ils ne sont pas décidés à prendre les vrais remèdes prescrits par le divin Médecin. Leurs douleurs, qui les avertissent pourtant de la gravité de leurs maladies, faute de remèdes appropriés, ne pourront qu'augmenter et les emporter vers une issue fatale.

Cependant, aussi longtemps qu'ils vivent, ces malades pourraient encore guérir, mais à la condition de changer de disposition ; à la condition de fouler au pied la peur de souffrir et de s'ouvrir, dans une confiance sans bornes, à la miséricorde de Jésus-Christ.

Il y a certes un grand mystère dans la coopération nécessaire de notre volonté à la grâce de Jésus-Christ. Ce mystère de la liberté humaine dans son rapport à la grâce divine s'éclaire à la lumière de l'Évangile, notamment à la lumière de la parabole du semeur et de la parabole des invités au banquet préparé par le Père pour les noces de son Fils. Nous avons tous à désencombrer le terrain de notre âme pour que la divine semence y germe ; c'est un travail que chacun doit faire, en implorant humblement la grâce de Dieu. Nous avons tous également à donner notre réponse personnelle aux appels de Dieu, à ses invitations réitérées et pressantes pour prendre part à son bonheur. Notre libre réponse, pour être positive et sans tergiversations, suppose une foi vive et concrète, que l'Esprit-Saint ne refuse à aucune personne de bonne volonté. Ainsi, la foi en Jésus-Christ, le seul et unique Sauveur de tous les hommes, est-elle absolument nécessaire autant pour la guérison spirituelle des âmes que pour leur salut éternel.

J.R.B

 

http://www.lumenc.org/

 

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