Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La voie du Ciel à Garabandal
Traduction du blog
Extase des petites

Ecstasies_Group_of_4_Image015

Derniers commentaires
Archives
20 mars 2020

Wuan, martyr de St Jean Gabriel Perboyre

 

 

Saint Jean-Gabriel Perboyre

 

___

Les Saints du jour du jours sont Bx Charles Spinola, martyr du Japon (+ 1622) et St Jean-Gabriel Perboyre, martyr  de Chine (+ 1840). Jean-Gabriel naquit le 6 janvier 1802 au hameau du Puech, dans le village de Montgesty près de Cahors, aîné de huit (six de ces enfants entreront en religion) enfants de Pierre Perboyre et Marie Rigal, agriculteurs. En 1817 son jeune frère, Louis rejoint Montauban afin de poursuivre ses études au collège dirigé par leur oncle Jacques, prêtre Lazariste. Jean-Gabriel accompagne son frère encore très jeune, pour quelques mois enfin le temps nécessaire pour qu'il s'habitue à sa nouvelle vie. Jean-Gabriel en profite pour parfaire ses études.

Très rapidement, Jean Gabriel montre de réelles aptitudes pour les études, et donne déjà des signes de vocation religieuse. Son oncle tente alors de persuader ses parents de lui permettre de poursuivre sa formation théologique plutôt que de reprendre la direction de l'exploitation agricole familiale. Jean-Gabriel écrira alors à son père qu'il « a compris que Dieu voulait qu'il soit prêtre ». Il termine ainsi ses études secondaires et entre chez les Lazaristes où son frère Louis se trouvait déjà. Il prononce ses vœux le 20 décembre 1820.

En 1823, alors qu'il n'était pas encore ordonné, il est nommé professeur à Montdidier près d'Amiens, créant des comités de classe pour aller visiter et aider les pauvres. C'est en 1826 qu'il est ordonné prêtre. Il est alors envoyé à Saint-Flour en tant que professeur de théologie. Sa réussite est telle que l'évêque le réclame comme directeur du séminaire. Il est d'abord nommé professeur au grand séminaire, puis en 1831 directeur du petit séminaire, le noviciat des Lazaristes à Paris.

Toutefois, et bien qu'avec une santé chancelante, il gardait toujours dans l'esprit le souhait de partir en Chine pour convertir les populations locales. Son frère Louis y était parti fin 1830. Mais il était mort au cours du voyage. Jean-Gabriel Perboyre avait d'autant plus envie d'y partir qu'il voulait achever l'œuvre commencée par son frère. Il dut alors lutter contre l'avis de ses supérieurs, et surtout celui des médecins qui ne l'encourageaient pas à entreprendre une aussi lointaine et dangereuse mission.

Jean-Gabriel et ses compagnons embarquent au Havre le 24 mars 1835 et arrivent cinq mois plus tard à Macao. L'adaptation est difficile. Il faut apprendre la langue et les coutumes locales, tout en s'habituant au climat. Ce n'est qu'après un long voyage difficile qu'il parvient sur son lieu de mission dans le HuNan (湖南). Il trouve là une population misérable, deux mille chrétiens environ vivant dans la plus extrême pauvreté. L'église n'est qu'une masure. Il se consacre à son travail apostolique, et malgré son dénuement, il s'efforce de soulager la misère de ses fidèles et d'agir concrètement dans le cadre de son œuvre missionnaire.

Toutefois, le 15 septembre 1839 un groupe armé se dirige vers la résidence des missionnaires, qui n'ont que le temps de s'enfuir. Le Père Perboyre se réfugie dans la forêt voisine, mais, trahi par un de ses catéchumènes, il est retrouvé, fait prisonnier et amené devant le mandarin. Il reste ainsi en captivité pendant presque un an. Malgré les longs interrogatoires et les diverses tortures, il reste inébranlable dans sa foi, redonnant courage à ses compagnons et impressionnant ses geôliers par sa sérénité et sa foi.

Il est condamné à mort le 15 juillet 1840 par le tribunal de la province de Hubei à Wuchang (quartier de la ville de Wuhan 武汉). Avant de mourir, il confie un message à un catéchiste venu le visiter, à l'attention des autres chrétiens de la mission : « Dis-leur de ne pas craindre cette persécution. Qu'ils aient confiance en Dieu. Moi je ne les reverrai plus, eux non plus ne me reverront pas, car certainement je serai condamné à mort. Mais suis heureux de mourir pour le Christ. ». Jean-Gabriel Perboyre est alors lié sur un gibet en forme de croix, et exécuté par strangulation le 11 septembre 1840.

Un des catéchistes ayant soudoyé les gardes, le corps du martyr a pu être inhumé en terre chrétienne à côté du bienheureux François-Régis Clet, martyrisé vingt ans auparavant. Plus tard, vingt ans après sa mort, sa dépouille est transférée à Paris, à la maison mère des Lazaristes à Paris. Les tombeaux de deux prêtres de la congrégation morts en martyr en Chine, saint Jean-Gabriel Perboyre et de saint François-Régis Clet se trouvent à la chapelle Saint-Vincent-de-Paul à Paris.

Évariste Huc, qui sera en 1846 le premier missionnaire à parvenir à Lhassa, célèbre sa première messe en Chine revêtu de la chasuble de Jean-Gabriel Perboyre, rapportée à Macao

ongong.canalblog.com

Publicité
Commentaires
La voie du Ciel à Garabandal
  • Garabandal, Fin des temps, prophéties ... Informations utiles à la sanctification de nos âmes. Priez et veillez. Dieu nous donne comme modèle sa Très Sainte Mère et les Saints pour nous conduire sur le chemin de la perfection.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Hymne à Notre Dame du Mont Carmel de Garabandal
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 741 937

Publicité