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11 janvier 2016

Année Sainte ou Misérable ?

11 janvier 2016

Un autre point de vue sur l'année de la miséricorde paru dans Média presse

Extraits

La miséricorde surnaturelle va beaucoup plus loin ; elle suppose la charité. Le motif pour lequel nous voulons ici soulager la misère est en effet l’amitié qui nous rattache à Dieu, selon la grâce. Pour l’amour de Dieu, elle veut soulager tous ceux que peut atteindre la misère, misère spirituelle et corporelle à la fois. Et elle voit dans cette misère, qui atteint le prochain, la conséquence du péché, elle voit dans le mal subi la résultante du mal commis. Et elle voit donc aussi la juste mesure selon laquelle il convient de procéder pour soulager la peine encourue : c’est la mesure selon laquelle le péché qui justifie l’infliction de cette peine cesse d’être voulu par celui qui l’a commis, dans la mesure où le pécheur déteste son péché, dans la mesure aussi où le pécheur a des circonstances atténuantes. Ou du moins dans la mesure où l’exercice de la miséricorde, qui entend diminuer ou même suprimer le mal d’une peine, ne contredit pas les exigences de la justice, qui entend neutraliser le mal d’un péché. Et toute la question est justement là …

il s’agit d’une miséricorde humanitaire ou philanthropique, devenue incapable de saisir le lien qui rattache le mal du péché au mal de la peine. C’est parce que la peine est méritée par le péché qu’elle devient un bien : le bien commun d’une justice commune à toute la société et à toute l’Eglise. Faute de saisir ce lien, l’on ne verra plus dans la discrimination qu’un mal : le mal commun d’une injustice commune à tous les individus, à toute l’humanité. Il est clair que le dogme catholique « Hors de l’Eglise point de salut » exprime une discrimination et passe par la condamnation des « autres traditions religieuses ». La nouvelle conception héritée de Vatican II postule que « la valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Eglise » (12) et conduit très logiquement (quoiqu’implicitement) le Pape François à voir dans l’enseignement de ses prédécesseurs une injustice, contraire à la miséricorde : « Que cette Année Jubilaire, vécue dans la miséricorde, favorise la rencontre avec ces religions et les autres nobles traditions religieuses. Qu’elle nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination » (13).

 

L'aveuglement qui frappe ainsi depuis cinquante ans les hommes d’Eglise, et jusqu’au premier d’entre eux, représente une grande misère. Mais nul doute que celle-ci constitue la juste peine méritée par le grand péché commis lors du Concile : car, ne l’oublions pas, le libéralisme est un péché. Et c’est justement ce péché du libéralisme qui se trouve au principe et au fondement de tout le Concile. Jean XXIII nous l’a dit et répété : « l’Epouse du Christ estime que plutôt que de condamner elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine ».

Or, cela est exactement la reprise de l’erreur du libéralisme, condamnée par le pape Grégoire XVI, dans l’Encyclique Mirari vos : « Il est », disait-il, « des hommes emportés par un tel excès d’impudence, qu’ils ne craignent pas de soutenir opiniâtrement que le déluge d’erreurs qui découle de l’absence de condamnations est assez abondamment compensé par la publication de quelque livre imprimé pour défendre, au milieu de cet amas d’iniquités, la vérité et la religion » (14).

La fausse miséricorde de François est la fille de la fausse liberté de Jean XXIII et de Paul VI. Le Concile a accouché d’un monstre, et ce monstre est le châtiment de son péché, la punition de ce mariage adultère entre les hommes d’Eglise et la Révolution. Cette punition est la grande misère d’aujourd’hui. L’année qui a été placée sous le signe de la miséricorde a été en réalité placée sous le signe d’un châtiment et c’est pourquoi elle est bien misérable. Non pas sainte mais misérable.

Nul doute que le Saint Père conserve, en tant que tel, c’est à dire en tant qu’il agit comme le véritable successeur de Pierre, le pouvoir de dispenser des indulgences et que ce pouvoir demeure ce qu’il est, indépendamment de toutes les circonstances où il s’exerce. Et la Fraternité Saint Pie X, à la suite de son vénéré fondateur, a toujours eu soin d’opérer cette distinction entre le pouvoir du Pape et son exercice : « Nous ne récusons pas l’autorité du pape, mais ce qu’il fait » 

 

Voir le reste ici

http://www.medias-presse.info/abbe-jean-michel-gleize-sainte-ou-miserable-lannee-du-jubile-a-lepreuve-de-la-misericorde/47155

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