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La voie du Ciel à Garabandal
Traduction du blog
Extase des petites

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18 mars 2020

Les sept psaumes de pénitence

 

Dans une apparition de Notre Dame A Tilly sur seulles le 2 décembre 1901, Celle-ci avait reproché à Marie Martel :

" Je t'avais donné pour mission de réciter les psaumes de la pénitence et de les faire réciter au public pendant le mois de novembre pour les âmes du Purgatoire et pendant les mois de janvier et février, c'est à dire jusquà Pâques pour la conversion des pécheurs. Et pourquoi cette année ne les récites-tu pas ? C'est très mal ! Est-ce que les âmes du purgatoire n'ont pas autant de besoin  cette année que celles qui sont passées ?  Maintenant, il ne faut plus y manquer, ni toi, ni eux à qui tu le révéleras. C'est un grand acte qu'il faut accomplir. Je Bénirai ceux qui l'accompliront.

Les voici donc :

Psaume 6

 

Que ta juste fureur, ô mon Dieu, se modère,

Et ne me punis point dans toute ta colère.

J'ai l'esprit abattu, mon corps est sans vigueur;

Soulage mes ennuis et guéris ma langueur.

 

Jusques à quand Seigneur, mon âme désolée

Se plaindra-t-elle à toi sans être consolée ? ;

Tourne vers moi les yeux, et que par ta bonté

Mon esprit et mon corps recouvrent la santé.

 

Car a-t-on chez les morts conservé la mémoire,

Et qui dans le sépulcre annoncera ta gloire ?

Je gémis tous les jours accablé de douleurs,

Mon lit, toules les nuits, est baigné de mes pleurs.

 

Je vois d'un oeil troublé l'ennemi qui m'outrage,

Et desséché d'ennuis je vieillis avant l'âge;

Mais la voix de mes pleurs montera jusqu'aux cieux,

Et je verrai périr mes lâches envieux.

 

Seigneur, daigne jeter les yeux sur ma misère,

Écoute mes soupirs, exauce ma prière.

Alors mes ennemis dans le trouble et l'effroi,

La honte sur le front, s'enfuiront devant moi.

 

 

 

Psaume 31

 

Bienheureux à qui Dieu par sa pure clémence,

Remet de ses péchés et la peine et l'offense ;

Bienheureux à qui Dieu n'impute aucun péché

Et qui n'a point un coeur qui soit double et caché.

 

Mon mal, en le taisant, devenait toujours pire,

Et mes cris découvraient ce que je n'osais dire ;

Mais enfin par les coups de ta pesante main,

Par les piquants remords qui me piquaient le sein,

Je me sentis pressé d'avouer mon offense;

Je ne la cachai plus sous un mortel silence.

Et mes crimes étaient à peine confessés,

Que ta grâce, Seigneur, les avait effacés.

 

Le juste, à mon exemple, avoûra sa misère,

Et s'il prend le tems propre à fléchir ta colère,

Le ciel pour tout noyer serait encore ouvert,

Qu'au milieu d'un déluge il serait à couvert.

 

Tu seras mon soutien, mon asile, et ma joie,

Ta main me sauvera des maux qu'elle m'envoie,

Et j'espère bientôt par ton divin secours,

Écarter l'ennemi qui m'afflige toujours.

 

Désormais, me dis-tu, j'aurai soin de t'apprendre

Quel est le vrai chemin que le juste doit prendre,

Et pour te mener droit au bonheur souverain,

Je veux bien te conduire et te prêter la main.

 

Évite le torrent de la concupiscence,

Ne vis pas en cheval qui vit sans connaissance,

Et que mes saintes lois soient des freins assez forts

Pour retenir l'esprit emporté par le corps :

Je punis le pécheur, et quoiqu'il puisse faire

Il ressent tôt ou tard le poids de ma colère.

 

Mais je comble de biens, de plaisirs et d'honneur,

Celui qui les attend de ma seule faveur.

 

Qu'ainsi l'homme de bien qui marche dans ma voie,

Vive toujours heureux et toujours dans la joie.

 

 

Psaume 37

 

Quand tu me reprendras ne sois pas si sévère ;

Et modère l'ardeur de ta juste colère;

Je me sens accablé sous ta pesante main ,

Le dard qu'elle a lancé demeure dans mon sein.

 

Chaque endroit de mon corps endure quelque peine,

Je tremble en regardant mes péchés et ta haine;

Je sens la pesanteur des crimes que j'ai faits,

Je n'en puis plus porter l'épouvantable faix.

 

Le mal que mon orgueil cachait au fond de l'âme,

Se rouvre de nouveau, se pourrit et s'enflamme :

Sous le poids de mon crime enfin j'ai succombé,

Je marche tout chagrin, tout défait, tout courbé.

 

Le feu qui me consume et coule dans mes veines,

Me fait sentir partout de si cuisantes peines,

Que m'entendant crier dans les maux que je sens,

On prendrait mes clameurs pour des mugissemens,

 

Seigneur, comme à tes yeux mon âme est toute nue,

Tu vois bien mes désirs, ma douleur t'est connue;

De troubles et d'ennuis mon coeur est agité ,

Mon corps est sans vigueur, mes yeux sont sans clarté.

 

Au plus fort de mon mal, mes amis et mes proches,

Loin de me secourir m'accablaient de reproches;

D'ailleurs mes ennemis qui machinaient ma mort,

Fesaient tous contre moi jouer quelque ressort.

 

Et leur main ne pouvant contenter leur envie,

Leur langue décriait ma conduite et ma vie ;

Je n'écoutais non plus qu'un sourd écouterait,

Je ne parlais non plus qu'un muet parlerait.

 

Et je leur paraissais une idole, une souche,

Étant toujours pour eux sans oreille et sans bouche.

Car j'espérais, Seigneur, et j'attendais de toi,

Que tu prendrais ma cause et répondrais de moi.

 

Tu savais, en effet, que mes grandes misères,

Combleraient de plaisir mes lâches adversaires ;

Puisque même un faux pas que je fais par malheur,

Leur fait lever la tête et leur enfle le coeur.

 

Tu savais bien encore que mon âme s'expose

A souffrir tous les maux que ta rigueur m'impose,

Et tu savais enfin qu'avouant mon péché,

Je n'y pense jamais sans en être touché.

 

Cependant en amis, en crédit, en estime,

On voit croître celui qui sans cesse m'opprime;

Et si je fais du bien, si je suis l'équité ,

Pour le bien que je fais, je me vois maltraité.

 

Ne me refuse pas ta divine assistance :

Soutiens-moi dans mes maux par ta sainte présence.

Et puisque c'est en toi que j'espérai toujours,

Ne tarde plus, Seigneur, à me donner secours.

 

 

Psaume 50

 

Use envers moi, Seigneur, de ta grande clémence ;

Fais, en me pardonnant, éclater ta puissance,

Et règle le pardon de mon iniquité

Sur l'immense grandeur de ta seule bonté.

 

Lave toujours mon coeur, et que l'eau de ta grâce

Ote de mon péché, jusqu'à la moindre trace :

Comme un spectre importun, il me suit en tous lieux,

Et je pense toujours l'avoir devant les yeux,

Depuis qu'insolemment en ta sainte présence,

J’osai contre toi seul commettre cette offense ;

 

Mais en me remettant le mal que j'ai commis,

Tu te justifieras envers tes ennemis,

Qui te reconnaîtront et juste et véritable,

Pardonnant au pécheur qui se traite en coupable.

 

Car enfin le péché m'est comme naturel,

Je fus conçu pécheur, je suis né criminel ;

Ainsi, j'espérerai que suivant ta promesse,

Tu m'instruiras encore en toute ta sagesse.

 

Quand ta grâce et ton sang auront lavé mon coeur,

La neige la plus blanche aura moins de blancheur;

La douceur de ta voix charmera ma tristesse,

Et je tressaillerai d'une sainte allégresse.

 

Détourne donc tes yeux de mon iniquité ;

Ne laisse dans mon coeur aucune impureté ;

Ou plutôt crée un coeur qui soit pur et fidèle,

Anime-le toujours d'une grâce nouvelle.

 

Ne retire de moi ni ta main ni tes yeux ;

Que ton esprit divin me conduise en tous lieux;

Rends-moi les saints plaisirs que me ravit mon crime;

Et si cet esprit saint me soutient et m'anime,

Je servirai d'exemple et de guide aux pécheurs,

Et des plus endurcis tu toucheras les coeurs.

 

Il me souvient toujours du projet sanguinaire,

Que je fis pour cacher mon infâme adultère;

Mon Seigneur et mon Dieu, mon unique sauveur,

De ce sang épanché fais cesser la clameur.

 

Et touché de plaisir et de reconnaissance,

Ma langue incessamment bénira ta clémence:

Tu m'ouvriras la bouche, et mes lèvres alors

Feront pour te louer cent différents accords.

Ce n'est pas en effet un sanglant sacrifice

Qu'il faut pour arrêter le bras de ta justice ;

Tu veux en holocauste un coeur qui soit percé,

Du sincère regret de t'avoir offensé.

 

Un coeur humble et contrit obtient ce qu'il demande ,

Et tu reçois toujours une si sainte offrande :

Donne ce nouveau coeur au peuple de Sion,

Répands sur lui tes dons avec profusion.

 

Fais qu'en Jérusalem par tes soins rebâtie

On t'offre quelque jour une immortelle hostie;

Et que l'on puisse voir fumer tous les autels,

Du sang que répandra le zèle des mortels.

 

 

Psaume 101

 

Seigneur, daigne exaucer ma fervente prière ,

Et que mes justes cris apaisent ta colère;

Ne me refuse pas ni tes yeux ni tes soins ;

Exauce-moi toujours dans mes pressants besoins.

 

Et si dans mes malheurs mon âme te réclame,

Préviens même, ô Seigneur, les désirs de mon âme ;

Mon corps est consumé d'ennuis et de douleurs,

J'ai l'esprit accablé du poids de mes malheurs.

 

Ma vie à la vapeur justement comparée,

S'est insensiblement comme elle évaporée ;

Je me trouve réduit dans un état pareil

A l'herbe que flétrit le rayon du soleil.

 

Et si je suis plus sec que les herbes fanées,

C'est que souvent sans pain je passe les journées ;

J'ai tant versé de pleurs, tant poussé de sanglots,

Qu'il ne me reste plus que la peau sur les os.

 

Dans les lieux écartés je pleurais ma misère,

Jamais le pélican ne fut plus solitaire,

Jamais l'oiseau qui hait et qui fuit la clarté

N'a plus aimé que moi l'ombre et l'obscurité.

 

Et comme un passereau qui sur un toit s'enuuie,

Je traînais sans dormir une mourante vie.

On trouvait du plaisir à médire de moi,

Chacun me déchirait comme un homme sans foi.

 

Ceux qui m'avaient donné mille et mille louanges,

Vomissaient contre moi des injures étranges;

Et pour exécuter leur funeste dessein

Ils conspiraient entre eux et se prêtaient la main.

 

Dans ce fâcheux état qu'on a peine à comprendre,

Le pain n'avait pour moi que le goût de la cendre :

Et comme je pensais sans cesse à mes malheurs,

Je ne buvais jamais sans y mêler mes pleurs.

 

Comment aurais-je pû ne point verser de larmes,

Ne te voyant jamais sans colère et sans armes;

Et ma chute, Seigneur, ne fait-elle pas voir,

Que tu ne m'élevais que pour me laisser choir.

 

Les jours les plus sereins, m'ont depuis paru sombres,

Les plus beaux ont passé comme passent les ombres :

L'herbe que le soleil flétrit par sa chaleur,

N 'exprime pas encore assez bien ma langueur.

 

Toi seul es éternel, toi seul es immuable,

Toi seul es en tout temps à toi-même semblable;

Et jamais, ô Seigneur, les siècles à venir,

Ne pourront de ton nom perdre le souvenir.

 

Mais enfin il est temps d'apaiser ta colère.

Reprends pour Israel les sentimens d'un père ,

Et touché de tendresse et de compassion,

Répands à pleines mains tes faveurs sur Sion.

 

Puisque tes confesseurs ont conservé pour elle,

Un si tendre respect, un amour si fidèle,

Que ses pierres pour eux sont des pierres de prix,

Qu'ils honorent sa cendre et pleurent ses débris.

 

Tous les peuples craindront ton nom et ta puissance,

Les rois se soumettront à ton obéissance ;

Lorsqu'on verra Sion dans toute sa splendeur,

Recevoir dans ses murs ta suprême grandeur.

 

Lorsque prenant pitié de l'humble misérable,

Tu lui tendras, Seigneur, une main secourable;

Et que sans mépriser le pauvre en son malheur,

Tu prêteras l'oreille à sa juste clameur.

 

Afin d'en conserver à jamais la mémoire,

Ce rétablissement sera mis dans l'histoire ;

Nos neveux le diront à leur postérité ,

Et ton nom durera jusqu'à l'éternité.

 

Pour avoir du plus haut de ton grand sanctuaire,

Daigné jeter sur nous un regard salutaire,

Écouter les captifs se plaignant de leur sort,

Et faire grâce à ceux qui méritaient la mort.

 

Afin que de concert un jour avec les anges,

Ils puissent dans Sion célébrer tes louanges;

Quand les peuples épars viendront avec les rois,

Adorer le Messie et recevoir ses lois.

 

Mais pourrai-je, Seigneur, contenter mon envie,

Pour te voir triompher, aurai-je assez de vie ?

Ne la retranche pas au milieu de son cours,

Toi qui vis, qui vécus, et qui vivras toujours.

 

La terre que tu fis si solide et si ferme,

Ne subsistera point au delà de son terme.

Les cieux, même les cieux, comme elle passeront;

Comme nos vêtemens, ces globes vieilliront.

 

Il seront en tes mains comme une couverture,

A qui je fais changer à mon gré de figure.

 

Toi seul ne changes point, et ton être divin,

Qui n'a point commencé, n'aura jamais de fin ;

Ainsi tes serviteurs et leur future race,

Éprouveront toujours le secours de ta grâce.

 

 

Psaume 129

 

Je t'invoque, ô Seigneur, du profond de l'abîme,

Où je suis enfoncé par le poids de mon crime ;

Que je ne pousse point tant de clameurs en vain,

Exauce ma prière et donne-moi la main. ,

 

Car si tu veux de près regarder chaque offense,

Qui pourra soutenir ta divine présence ?

Mais comme de ton fonds tu n'es que charité,

Ta justice à regret punit l'iniquité.

 

Pour moi j'espérerai dans le mal qui me presse,

Que tu viendras enfin dégager ta promesse;

Et j'attendrai ce temps, temps de grâce et d'amour,

Comme la sentinelle attend le point du jour.

 

Tu feras voir alors que tu n'es que clémence,

En répandant, Seigneur, ta grâce en abondance;

Et quelques grands péchés qu'Israël ait commis,

S'il espère en ton nom, ils lui seront remis.

 

 

Psaume 142

 

Puisque tu l'as permis, il est de ta justice,

D'exaucer ma prière, et de m'être propice ;

Car si tu prétendais n'examiner un coeur

Qu'afin de le juger dans toute la rigueur,

Quel est l'homme vivant, quelle est la créature,

Qui fût juste à tes yeux et qui te semblât pure ?

 

Sans toi je ne puis plus résister à l'effort

Du cruel ennemi qui recherche ma mort :

Il me pousse si loin par son injuste guerre,

Que ne pouvant tenir contre lui sur la terre,

Il me force à chercher mon asile en des lieux,

Pareils à ces tombeaux creusés par nos ayeux,

Où mon corps abattu d'ennuis et de souffrance,

Aussi bien que l'esprit tombent en défaillance ;

 

Alors pour soutenir mon esprit languissant,

Je l'ai fait souvenir de ton bras tout puissant,

Des merveilles qu'il fit en faveur de nos pères,

Accablés comme moi d'ennuis et de misères.

 

En n'espérant plus rien du côté des humains ,

J'élève vers toi seul mon esprit et mes mains,

Avec bien plus d'ardeur qu'une terre embrasée,

N'a jamais souhaité la pluie et la rosée :

Ne tarde plus, Seigneur, à répondre à ma voix,

La douleur que je sens me réduit aux abois.

 

Si tu me refusais un regard salutaire,

La mort viendrait bientôt terminer ma misère,

Puisque c'est en toi seul que j'espère toujours,

Fais que dès le matin j'éprouve ton secours :

Pour aller droit au ciel sans pouvoir me méprendre,

Enseigne-moi, Seigneur, le chemin qu'il faut prendre.

 

Et puisqu'entre tes bras je me suis toujours mis,

Renverse les efforts de mes fiers ennemis;

En m'enseignant le bien que tu veux que je fasse,

Fais-le moi pratiquer par ta divine grâce,

Et que ton esprit saint me mène en sûreté

Dans cette terre heureuse ou conduit l'équité.

Fais voir en me sauvant ta justice et ta gloire,

Fais que de tous mes maux je perde la mémoire,

Fais que mes ennemis par ton bras écartés,

Soient autant de témoins de tes rares bontés;

Et puisque j'ai toujours vécu dans ton service,

Que quiconque me hait se repente ou périsse.

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Commentaires
L
Magnifique
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La voie du Ciel à Garabandal
  • Garabandal, Fin des temps, prophéties ... Informations utiles à la sanctification de nos âmes. Priez et veillez. Dieu nous donne comme modèle sa Très Sainte Mère et les Saints pour nous conduire sur le chemin de la perfection.
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