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28 avril 2018

Respect dû à la Sainte Eucharistie

 

 

JEAN-PAUL II, DÉFENSEUR DU RESPECT DÛ A JÉSUS-EUCHARISTIE

Dans sa lettre "Dominicae Caenae" à tous les évêques de l'Église sur le mystère et le culte de la Sainte Eucharistie, pour le jeudi saint 1980, S.S. Jean-Paul II indique clairement deux graves déficiences qui apparaissent actuellement dans le culte eucharistique. Ces deux graves déficiences sont connexes. La première, qui s'enracine dans l'inconscience sinon dans un manque de foi en la présence réelle de Jésus-Christ sous les espèces eucharistiques, concerne l'accès à la sainte communion sans le souci de purifier sa conscience. La seconde concerne la perte du sens du sacré qui, se manifestant à la fois par une conception "horizontale" de l'Eucharistie et par le manque de vénération extérieure qui lui est due, affecte la sainte liturgie, au point d'en détruire tout le sens.

1. L'accès à la communion exige la pureté de conscience.

Il existe un "lien étroit entre le sacrement de pénitence et celui de l'Eucharistie", remarque Jean-Paul II, au numéro 7 de sa lettre, et il continue: "Ce n'est pas seulement la pénitence qui conduit à l'Eucharistie, mais c'est aussi l'Eucharistie qui mène à la pénitence. Lorsque, en effet, nous réalisons qui est Celui que nous recevons dans la communion eucharistique, naît en nous presque spontanément un sentiment d'indignité, accompagné du regret de nos péchés et du besoin intérieur de nous purifier. Nous devons cependant

toujours veiller à ce que cette grande rencontre avec le Christ dans l'Eucharistie ne devienne pas pour nous un fait routinier, et à ne pas le recevoir indignement, c'est-à-dire en état de péché mortel".

"Ce phénomène exige de notre part une attention vigilante et une analyse théologique et pastorale, guidée par le sens d'une très haute responsabilité. Nous ne pouvons pas permettre que dans la vie de nos communautés se perde ce bien qui est la sensibilité de la conscience chrétienne, à la seule lumière du Christ qui, reçu dans l'Eucharistie, doit trouver dans le cœur de chacun de nous une digne demeure. Ce problème est étroitement lié non seulement à la pratique du sacrement de pénitence, mais aussi au juste sens des responsabilités en face du dépôt de toute la doctrine morale et en face de la distinction précise entre le bien et le mal, laquelle devient ensuite, pour chacun des participants à l'Eucharistie, la base d'un jugement de conscience droit sur eux-mêmes. Sont bien connues les paroles de saint Paul: "Probet autem se ipsum homo" "Que tout homme s'éprouve lui-même" (I Cor. 11, 28); un tel jugement est la condition indispensable d'une décision personnelle, dans le but de s'approcher de la communion eucharistique ou de s'en abstenir".

2. La perte du sens du sacré

Au sujet de la perte du sens du sacré qui affecte la sainte liturgie et risque d'en détruire complètement le sens, Jean-Paul II écrit au numéro 8:

(...) "Le mystère eucharistique, s'il est disjoint de sa nature sacrificielle et sacramentelle, cesse tout simplement d'être tel. Il n'admet aucune imitation "profane" qui deviendrait très facilement (même si ce n'est pas une règle absolue) une profanation. Il faut le rappeler toujours, surtout peut-être à notre époque où

l'on observe une tendance à effacer la distinction entre sacrum et profanum, vu la tendance générale diffuse (au moins en certains lieux) à la désacralisation de toute chose".

"De ce fait, l'Église a le devoir particulier d'assurer et de confirmer le sacrum (le caractère sacré) de l'Eucharistie".

Se greffe sûrement sur la tendance à effacer la distinction entre "le sacré" et "le profane", entre "le Pain de Vie" et le pain ordinaire, tout manque de vénération extérieure à l'égard des espèces eucharistiques. À ce propos, le moins que l'on puisse dire de la communion dans la main, c'est que, telle qu'elle est pratiquée habituellement, elle n'aide pas du tout les fidèles à manifester le respect qui est dû à Jésus Eucharistie, le Fils du Dieu vivant. Au contraire, à son sujet on déplore bien des manques de respect à l'endroit des saintes espèces; manques de respect dont Jean-Paul II ne craint pas de faire état, sans doute dans l'espoir que les responsables du culte eucharistique y remédient.

Voici comment Jean-Paul II s'exprime:

Concernant la communion dans la main, permise en certains endroits par le Siège apostolique, à la demande de conférences épiscopales de ces pays, "il arrive d'entendre parler de regrettables manques de respect à l'égard des espèces eucharistiques; ces manques de respect ne retombent pas seulement sur les personnes coupables d'un tel comportement, mais aussi sur les pasteurs de l'Église qui auraient été moins vigilants sur l'attitude des fidèles envers l'Eucharistie. Il advient même, parfois, que l'on ne tienne pas compte du libre choix et de la libre volonté de ceux qui, là où a été autorisée aussi la distribution de la communion dans la main, préfèrent s'en tenir à l'usage de la recevoir dans la bouche..."

"Toucher les saintes espèces, les distribuer de ses mains, est un privilège des personnes ordonnées, qui indique une participation active au ministère de l'Eucharistie. Il ne fait aucun doute que l'Église peut concéder cette faculté à des personnes qui ne sont ni prêtres, ni diacres... pour une juste nécessité et toujours après une préparation adéquate".

Abbé J.-Réal Bleau

Maranatha.mmic.net

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