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3 mai 2017

Le Linceul de Turin à Nice

3 mai 2017

Les Pénitents Rouges de Nice ( voir colonne de droite catégorie Amis ) communiquent :

LE SAINT SUAIRE

Au cours de son transfert de Chambéry ŕ Turin, le Linceul qui fut le premier et se trouve ętre le dernier témoin de la résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, séjourna en la citadelle du Château de Nice de 1536 à 1543 . C'est en mémoire de ce séjour que fut fondée en 1620 dans cette ville la Confrérie du Saint Suaire.

La première chapelle de cette Confrérie, bâtie dčs 1621, consacrée le 24 Février 1623, fut édifiée dans l'enceinte du premier hôpital Saint-Eloi Saint Roch au nord du Cours Saleya. Il n'en reste qu'une pierre, aujourd'hui scellée dans le choeur du nouveau sanctuaire.

Celui-ci, édifié ŕ partir du 16 Octobre 1657, jour oů l'évęque de Nice bénit la premičre pierre, fut béni et ouvert au culte le 1er février 1659. Cet édifice a connu en 1792 les dévastations des armées révolutionnaires avant d'ętre restitué ŕ l'état de ruine en 1824 ŕ la Confrérie grâce ŕ la générosité du roi Charles Félix . Il fut presque entičrement reconstruit en 1825.

Il faut, pour expliquer ceci, refaire un peu d'histoire, et en particulier l'histoire savoyarde du Linceul de Turin en rappelant que dčs 1388 le comté de Nice s'est donné ŕ la Maison de Savoie.

Aprčs son arrivée en France (en Champagne), et son séjour ŕ Lirey oů la famille de Charny avait fait bâtir une collégiale pour y abriter la Sainte Relique, " Marguerite de Charny fit un riche présent au Duc Louis : la précieuse relique du Saint Suaire, que Geoffroy, Seigneur de Charny, son aďeul, avait auparavant donnée ŕ l'Eglise de Lirey, qu'il avait fondée en l'an 1356 et qui avait été longtemps gardée au château de Saint Hippolyte en Comté (*) .

Louis de Savoie déposa la précieuse relique en l'église des franciscains de Chambéry (actuelle cathédrale). Le 11 juin 1502 on la transporta en la chapelle du château ducal qu'on appela dčs lors la Sainte Chapelle .

C'est dans cette chapelle que le 4 décembre 1532 au matin se déclara un incendie. Il faillit détruire le Saint Suaire qui en porte depuis les traces que l'on sait. Il fut sauvé par "le conseiller et gentilhomme de chambre du Duc Charles III, Philibert de Lambert, accompagné de deux religieux cordeliers et de plusieurs serruriers"(**)

Des bruits coururent que le Saint Suaire avait été complčtement détruit et Rabelais lui-męme s'en fit l'écho dans la Vie de Gargantua et Pantagruel (livre Ier chap.27 tome 1, page 54, 2čme édition Bry, Paris 1868).

Devant les doutes soulevés par l'authenticité de la Sainte Relique, le Duc Charles III en demanda la reconnaissance officielle. Elle lui fut octroyée par le Pape Clément VII  le 15 avril 1534 . Cette reconnaissance se fit aprčs un examen des plus minutieux effectué par un cardinal et plusieurs évęques qui s'empressčrent de déclarer, sous serment, que le Suaire qu'ils avaient sous les yeux était bien le Saint Suaire qu'ils avaient vu et vénéré avant l'incendie.

Aprčs une restauration effectuée avec une grande patience et une grande dévotion par les soeurs Clarisses, la Sainte Relique reprit sa place dans la Sainte Chapelle de Chambéry.

(*) : Guicheron dans l'Histoire Généalogique de; la royale maison de Savoie édition de Turin 1778 tome 2, page 88 .

(**)Abbé Léon Bouchage : brochure page 7

La confrérie des Pénitents Rouges de Nice procčde de la fusion de trois confréries plus anciennes dénommées :

- du Saint Nom de Jésus fondée en 1578.
- du Saint Esprit fondée en 1585.
- du Saint Suaire fondée en 1620.

Quatre années aprčs la Révolution de 1789 qui entraîna l'annexion de Nice ŕ la France, les confréries furent interdites. Leurs biens furent confisqués et la chapelle des Pénitents Rouges, occupée par l'armée révolutionnaire puis vendue au titre des biens nationaux, tomba en ruine.

 

C'est au début du XIX° sičcle, ainsi qu'en témoigne une lettre du 26 juillet 1807, que Monseigneur Jean-Baptiste Colonna Évęque de Nice concéda ŕ la demande des frčres du Saint Esprit et du Saint-Suaire de se réunir en une seule confrérie sous le titre de la Trčs Sainte Trinité. Philippe MASSÉNA en fűt son premier Prieur.
Alors que le Comté de Nice retournait ŕ la Maison de Savoie en 1814, notre confrérie s'affiliait, par lettres du 22 et 30 d'Aoűt 1819, ŕ l'Archiconfrérie Romaine du męme nom, fondée en 1548 par Saint Philippe Neri pour se dévouer aux pèlerins et aux convalescents forts nombreux ŕ Rome en cette année Sainte. La Confrérie Niçoise jouit des męmes privilčges que l'Archiconfrérie Romaine, en particulier l'Indulgence pléničre accordée ŕ ses membres lors de certaines fętes (confirmée en avril 1984 par la Sacré Pénitencerie Apostolique).
La Confrérie occupe donc une chapelle rebâtie grâce ŕ la munificence du Roi Charles Félix, "par la grâce de Dieu Roi de Sardaigne, Duc de Savoie, Prince de Piémont" avec patente du 30 décembre 1824. Ce patrimoine, légué par le Roi Charles Félix relčve des dispositions de l'article 7 de la convention franco sarde en date du 23 aoűt 1860.

Voici un résumé trčs intéressant qu'en a fait Joseph-Rosalinde Rancher dans son "Almanach" paru en 1830 :

Cette chapelle qui appartient aux Pénitents-Rouges est ŕ l'usage du Sénat, qui y a une tribune, oů il se rend en corps tous les matins d'audience pour y entendre une Messe basse, célébrée par le Chapelain du Sénat. Elle fut. construite en 1657 aux frais des Religieuses de sainte Marie, en échange de l'ancienne chapelle contiguë ŕ leur couvent oů la confrérie du saint Suaire était établie depuis l'an 1620.
Cette chapelle avait été détruite, dans le temps de la Révolution,  et l'emplacement avait été destiné a augmenter le palais de Justice ; mais le Gouvernement ayant rendu en 1825 ce local ŕ la confrérie, l'église a été rétablie dans quelques mois sur un meilleur plan par le zčle et le dévouement des confčres. Cette confrérie a pris le nom de la trčs-sainte Trinité et elle est formée des anciennes confréries du Saint-Esprit, du saint-Suaire et du saint nom de Jésus.

 

Dimanche 07 Mai  – FETE DU SAINT SUAIRE 
09 h.30 – Procession de la Sainte Face,
 dans les rues du Vieux-Nice avec les confréries de Pénitents de Turin, de Monaco et de Nice, au départ de la chapelle Saint-Suaire

10 h.00 messe solennelle célébrée par Mgr Gilles Wach, Prieur Général de l’ICRSP.

12 h.00 – Rassemblement place du 8 mai 45 pour le 480čme anniversaire de la réplique de l’ostension du Linceul du Christ intervenue le 30 mars 1537 depuis la tour Bellanda. 

 

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Commentaires
A
Sur le Saint Suaire de Turin une nouvelle confirmation :<br /> <br /> Nouvelle confirmation de l’authenticité du Saint Suaire de Turin<br /> <br /> dans Religion Catholique — par Jean-Pierre Dickès — 3 mai 2017<br /> <br /> Dans l’Antiquité, la coutume des Juifs était de mettre une pièce de monnaie dans l’orbite des personnes qui étaient ensevelies. Depuis 1978, l’analyse du Saint Suaire montrait que le corps de Jésus le crucifié avait bénéficié de cette coutume. Par l’image tridimensionnelle il a été déterminé que la pièce de monnaie déposée sur l’œil gauche portait ces lettres écrites en grec : TIBERIOY KAICAPOC (Tiberius Caesar).<br /> <br /> <br /> <br /> Le 18 avril dernier sur la radio belge RCF, un numismate spécialiste en monnaie ancienne, le Dr Agostino Sferrazza a expliqué ses recherches afférentes à l’image de l’œil droit. Il l’a rapprochée d’une monnaie romaine gravée d’une crosse ressemblant à un point d’interrogation correspondant aux caractéristiques découvertes sur le Suaire. Chez les Étrusques, le lituus était un bâton terminé par une crosse qui servait pour les rites sacrés ; notamment pour le bornage des temples et déterminer les augures. De là proviendrait la crosse des évêques et le mot de « liturgie ». Mais surtout sur cette monnaie est inscrit le nom de Lentulus. C’était un consul romain qui était en Palestine vers les 26 après Jésus Christ. Ponce Pilate était gouverneur de Judée entre l’an 26 et 36. Le Christ a été crucifié en l’an 33. Cette pièce de monnaie en cuivre est un lepton de peu de valeur à l’époque ; il était en usage du temps du Christ en Palestine. L’expert en date la confection vers l’an 29 après J.C et déclare avoir a fait cette découverte le Vendredi saint dernier.<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Pierre Dickès
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