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La voie du Ciel à Garabandal
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19 janvier 2016

Catholiques: Apprendre à durer

 

19 janvier 2016

Apprendre à durer parmi les loups suite et fin ( les phrases en gras sont de l'auteur)

Fin de la tribune de Cyril Brun. Les deux premières parties sont parues dimanche 17 et lundi 18 janvier. La Rédaction.

*

11. La lumière de la vérité

Qui veut œuvrer efficacement pour le Royaume doit donc orienter son combat vers les véritables troupes démoniaques. Or les francs-maçons agissent dans l’obscurité. Les dénoncer, les pourchasser c’est les mettre en pleine lumière, ce à quoi ils ne peuvent survivre. Aussi leur violence contre la lumière est-elle celle de la peur et du désespoir. Ils ont grandi dans l’ombre, se sont étendus sans rencontrer d’obstacle parce que nous n’étions pas au même niveau de pénétration. Ils ont attaqué l’autorité quand nous défendions la liberté. Ils ont pourfendu la liberté quand nous protégions l’éducation. Ils ont mis KO l’éducation quand nous luttions contre le communisme et ainsi de suite. Ils ont flatté les vices quand nous parlions vertu. Ils ont exacerbé les sens et la facilité quand nous en étions à promouvoir l’esprit et le don. Ils se sont toujours situés à des niveaux inférieurs. Ces bas-fonds de l’humanité que nous n’aimons pas voir, ils les ont investis et, ce faisant, ils sont arrivés avant nous partout. Ils ont dupé là où nous voulions former. Ils ont réduit en esclavage en quelques minutes quand nous prenions une vie pour éduquer à la liberté.

12. Lutter avec Saint Michel entre Ciel et terre

Quand bien même les Grands Maîtres Maçons n’imaginaient-ils pas tout cela, il en est un qui tissait sa toile et gagnait du terrain. Il s’agit à présent de l’affronter et de lui barrer le chemin. Pour ce faire, à vue humaine il n’est qu’un seul moyen, brandir la lumière de la vérité au risque certain de devoir souffrir pour elle, car le démon ne se rendra pas sans combattre. Telle est, aujourd’hui, dans tous nos engagements, l’urgence absolue, devenir apôtres inlassables de la vérité. Quiconque s’engage en politique doit avoir cet objectif comme ligne de conduite, quelles que soient les modalités et actions intermédiaires. Reprendre en main l’éducation et la culture est par excellence mener le combat de la vérité. Mais n’oublions pas que pour le démon, comme pour les francs-maçons, tous les coups sont permis. N’oublions pas non plus que leur imagination dans la duperie et la malice dépasse de très loin ce que nous pouvons envisager de pire. Ne perdons pas de vue que nous sommes des agneaux au milieu des loups et, à ce titre, vulnérables et naïfs. Ne perdons pas de vue que pour nous, au contraire, tous les coups ne sont pas possibles, car un bien ne justifie pas un mal. Il serait paradoxal de vouloir construire le bien par une action qui précisément le détruit.

13. In celo spes mea

A la lecture de ces quelques lignes nous pourrions croire que nous sommes cernés et ligotés. Et de fait, à vue horizontale nous le sommes. Nous sommes conditionnés malgré nous sur bien des points. Notre liberté est tronquée et nous sommes souvent manipulés. Ce monde morose semble nous happer et nous laisser impuissants. Mais notre horizon et notre véritable liberté ne sont pas là. Si l’étau se resserrait à ce point que nous ne soyons plus que des machines à qui l’on explique comment manger, s’habiller et penser, il nous resterait toujours l’acte ultime de notre finalité, à savoir choisir Dieu, même dans notre prison humaine. Car au fond tout peut nous être retiré, sauf choisir Dieu. C’est un point que personne, pas même le démon, ne pourra jamais réduire à sa merci. Même dans ce monde perverti où un gouvernement dévoyé cherche à imposer un changement de civilisation, nous aurons toujours l’ultime liberté de choisir Dieu. Et c’est bien ce qui a dérouté les grands ordonnateurs des simulacres de 2013. Les catholiques ne sont pas morts. Pire, ils résistent avec une force invincible. Ils ont bien compris que la force ne nous ferait pas plier. Et cela les a désarçonnés. Ils nous pensaient décadents. Ils ont cru que leur victoire était totale et qu’ils pourraient porter le coup de grâce en toute hâte. Ils se sont trompés, mais ils vont se reprendre et nous sommes loin d’être au bout de leur foudre. Mais cette fois-ci serons-nous encore à courir derrière de mauvais lièvres ? Arriverons-nous encore trop tard ?C’est à nous de prendre la main et de donner le tempo. Malheureusement, nous sommes presque tous repartis tête baissés, comme avant, dans le théâtre d’ombres au lieu de prendre d’assaut les lieux de vérité. Nous avons attendu l’homme providentiel au lieu de nous prendre en main là où nous étions. Nous sommes les hommes et les femmes providentiels là où la Providence nous met. A nous de ne pas déserter, de ne pas nous laisser aller à la facilité qu’aime tant le démon.

14. Alors que convient-il de faire ?

Oui nous sommes en guerre contre la barbarie. Mais Hollande et Taubira c’est aussi la barbarie. Le chrétien doit lutter au quotidien contre les attaques spécieuses du démon qui sème embûche sur embûche dans sa vie. Mais il doit, aujourd’hui plus que jamais, prendre les armes du Christ contre le mal qui a lancé le gros de ses forces contre l’humanité. Le chrétien a cette grâce particulière de pouvoir arrêter la spirale du mal parce qu’il sait discerner le bien. Cette grâce est une lumière mise sous le boisseau, un talent dont il faudra rendre compte, car à nous protéger, nous nous confinons dans l’égoïsme et faisons doublement le jeu du démon.

Alors que convient-il de faire ? Avant tout nous former. Dieu dit au prophète Osée « mon peuple est en exil faute de connaissance ». Or connaître Dieu, c’est l’aimer. Notre roc dans ce monde et dans ce combat c’est notre amour sans cesse grandissant de Dieu. Or cet amour, pour être vrai, doit sans cesse se rapprocher du Dieu véritable et non d’une illusion construite par le discours des hommes. Se former pour le chrétien n’est pas d’abord acquérir un savoir, mais découvrir toujours davantage qui est Dieu. Si notre formation ne nous approche pas de Dieu, ne nous conduit pas sans cesse à l’abandon, à l’amour et à la conversion, nous nous effondrerons au moindre vent contraire. Aussi ce qui doit être premier pour nous est de rechercher le Ciel et d’en faire l’étalon de mesure de notre action. Si la patrie des francs-maçons est leur loge, la nôtre est le Ciel. Nous ne pouvons combattre le Mal avec nos simples forces humaines. C’est en puisant à la source divine que nous pourrons porter du fruit dans notre combat. Un fruit qui demeure parce qu’il n’est pas de nous mais de Dieu. Honnêtement, toute tentative purement humaine ou qui ne comprend pas que nous sommes entre ciel et terre est vouée à l’échec parce qu’elle fait le jeu du démon qui refuse que le Ciel vienne sur terre. La racine de tout se trouve ici. Si nous lisions la vie, le monde, la politique à cette lumière, nous serions surpris de voir un éclairage bien différent derrière le théâtre d’ombres.

N’en doutons pas, seuls les chrétiens peuvent faire tomber le mur du mensonge. Encore faut-il qu’ils le veuillent. Pourtant c’est un acte de charité essentiel de leur responsabilité. Nous devrons rendre compte des âmes perdues, des souffrances occasionnées par notre défaillance à l’appel de Dieu pour Le donner au monde.

Nous tirons encore trop de confort du système actuel. Nous nous sommes pour beaucoup compromis avec le mal qui nous ne nous dérange pas tant que ça, parfois même au contraire. Notre responsabilité est énorme et elle grandit à mesure que l’adversaire progresse. Ne nous laissons pas enivrer par les sirènes électoralistes, par le théâtre d’ombres, par les prophéties millénaristes ou providentialistes. N’attendons pas un grand monarque venu des mers avec une baguette magique, mais œuvrons ici maintenant.

16. Frères d’armes

Notre grande difficulté, une fois notre confort mis de côté, est de nous organiser. Et là, pardonnez-moi l’expression, ce n’est pas gagné. Le gaulois aime sa tribu et ne s’allie pas forcément avec celle du voisin. Le problème ici est que nous nous voyons en concurrence au lieu de nous voir en complémentarité. Nous avons l’obsession du nombre. Nous n’imaginons pas que deux ou trois personnes peuvent suffire pour faire de petites choses. Nous ne voulons pas toujours nous investir dans du trop petit, nous rêvons de grandes réalisations ou plutôt de ce « truc » qui changera tout d’un coup.

Une telle vision est absolument contraire à notre foi dont l’un des piliers est la dignité humaine assumée par l’incarnation du Christ.Or cette dignité suppose la subsidiarité, c’est-à-dire la responsabilité de chacun à son niveau. Il n’est pas question de mettre en ordre de marche une armée télécommandée d’en haut, mais de susciter une myriade d’initiatives qui feront du bien là où elles serontPartout où la vérité sera défendue, la lumière progressera. Il n’est pas besoin de structure nationale, ni de faire nombre, pour tout. Et puis, si deux structures se trouvent effectivement en concurrence, peut-être serait-il plus judicieux de se demander si les deux sont nécessaires. Mais là, service et humilité sont bien souvent mis à mal. Car pour servir, il faut être détaché et abandonné, ce qui nous renvoie à la dimension spirituelle de notre combat. Cette peur de la concurrence nous empêche de mutualiser, de communiquer, voire, souvent, d’envisager des actions communes. Nous sommes si peu nombreux que nous nous arrachons les uns aux autres. Pour habiller Paul nous n’avons guère de scrupule à déshabiller Pierre.

Comme nous ne sommes pas tous au clair sur le combat à mener, chacun peut avoir tendance à vouloir discréditer l’action de l’autre et valoriser la sienne. Et malheureusement dans les initiatives politiques actuelles ce n’est que trop souvent le cas. Pourtant, si nous prenions conscience que la victoire se fera par le triomphe de la vérité, nous pourrions reconnaître en l’autre un frère d’armes et ainsi l’aider, l’appuyer et orienter vers lui ceux dont le charisme correspond davantage à son action qu’à la nôtre. Ces dernières lignes sont le fruit de mes rencontres, de mes expériences nombreuses en la matière. Oui, nous sommes loin de nous considérer comme des frères d’armes. Preuve que nous avons maille à partir avec le démon, la division est son arme privilégiée. Aujourd’hui, être catholique ou chrétien ne constitue pas une appartenance aussi forte que pour les francs-maçons. Pourtant, eux se disent frères par l’engagement qu’ils prennent les uns vis-à-vis des autres. Nous, nous sommes frères par le sang du Christ. Une communauté de vie, de sang, de famille nous unit. Mais il nous appartient d’en faire une communauté de charité, car la lumière passe par là. Le Christ ne nous prévient-il pas que c’est à l’amour que nous aurons les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que nous sommes ses disciples ?

17. Bâtir une nouvelle France

Ce n’est qu’en éradiquant le mensonge et le faux que nous pourrons bâtir une nouvelle France, enracinée dans le vrai et bonne pour l’Homme. Nous devons être convaincus que si nous ne renversons pas le système à la base, nous nous épuiserons en vain. Ne nous cachons pas non plus derrière l’expression système et ne créons pas une séparation virtuelle entre ceux qui seraient dans le système et les autres. Nous sommes tous dans le système, car celui-ci est global. Il s’agit d’un ensemble uni reposant sur une vision commune, admise ou imposée, et qui tient toute la société par une synergie interne plus que par une cohérence. C’est parce que nous avons peur de son effondrement que nous le maintenons en vie. Mais ce système, c’est le théâtre actuel et concret de notre vie, que nous la prenions dans sa dimension politique, économique ou sociale. Il ne s’agit donc pas d’agir dedans ou hors du système, mais d’avoir conscience qu’il est une réalité centrifuge dans laquelle nous évoluons et qui repose sur une série de mensonges ou de faux principes. Il nous appartient donc tout à la fois de dénoncer ce mensonge et cette illusion et, en même temps, de redonner les bases vraies et solides d’une civilisation de l’amour au sens fort du terme. Nous ne pouvons faire l’un sans l’autre, car si nous ébranlons le système sans avoir mis en place les ferments solides d’une alternative, il se relèvera de lui-même, comme l’hydre d’Héraclès.

Aussi la tâche est-elle loin d’être aisée et ce n’est pas une simple victoire électorale qui nous donnera la victoire. Avec réalisme nous pouvons dire que c’est l’inverse. La victoire du combat se traduira par une victoire politique qu’elle soit électorale ou non. La tâche qui nous incombe est la plus rude qui soit, puisqu’il s’agit de toucher les intelligences et les cœurs. Elle n’est pas impossible. Les apôtres y sont parvenus en leur temps et nombre de missionnaires également. Mais ils avaient quelque chose d’essentiel pour cela. L’amour de Dieu leur a fait préférer le Ciel à eux-mêmes, les âmes à leur confort. Ce faisant ils ont cherché à faire l’œuvre de Dieu plutôt qu’une œuvre pour Dieu et se sont rendus ainsi disponibles à Sa volonté. Tant que nous serons rétifs à l’abandon, au sacrifice et au martyre pour l’amour du Christ et le salut des Hommes, le royaume piétinera, parce que nous sommes coresponsables du salut de nos frères par notre baptême. Aplanir les routes et crier dans le désert, à l’image de saint Jean-Baptiste, c’est d’abord révéler la lumière et confondre le mensonge.

Cyril Brun

http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/tribune/catholiques-apprendre-a-durer-au-milieu-des-loups-3

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