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La voie du Ciel à Garabandal
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15 septembre 2015

APRÈS 2000 ANS, LE DIVORCE EST IMPOSÉ DANS L'EGLISE.

 

15 septembre 2015

APRÈS 2000 ANS, LE DIVORCE EST IMPOSÉ DANS L'EGLISE. 
ET LE SCHISME SE FAIT PLUS MENAÇANT

www.antoniosocci.com
12 septembre 2015
Ma traduction
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"Newsweek" a mis Bergoglio en couverture (cf. La troublante question de Newsweek), avec ce titre: «Le pape est-il catholique?». Sous-titre: «Bien sûr que oui. Mais vous ne le diriez pas d'après ce qu'on en lit dans la presse».
En fait, la question est légitime, puisque le pape argentin va prier à la mosquée et déclare dans l'interview à Scalfari qu'«il n'existe pas un Dieu catholique».
Au sein de l'Eglise, l'inquiétude a grandi, après le 8 Septembre. En effet, avec les deux Motu proprio sur la nullité du mariage, nous avons un acte officiel du Magistère de Bergoglio qui - selon des avis autorisés - déraille, en instituant une sorte de «divorce catholique».
Ce qui signifierait la négation du commandement du Christ sur l'indissolubilité du mariage, et l'annulation de deux mille ans de Magistère de l'Église.
Pour comprendre la gravité de la question il suffit de dire que l'Eglise a subi un très grave schisme au XVIe siècle, le schisme anglican, perdant l'ensemble de l'Angleterre au seul motif que le Pape n'a pas reconnu un divorce, celui du roi Henri VIII, basé sur une raison spécieuse de nullité du premier mariage.

Le Motu Proprio bergoglien pourrait-il provoquer un nouveau schisme?
Peut-être. 
En outre, si le cardinal Müller, le chef de l'ex-Saint-Office lui-même, a parlé il y a quelques jours de la possibilité d'un schisme au Synode, on le redoute à plus forte raison depuis le 8 Septembre. Déjà, ces derniers jours, on a évoqué de très bruyantes disputes à Santa Marta, avec quelque cardinal important. Et le Synode s'annonce explosif.
Bergoglio, en dépit de la «collégialité» qu'il proclame en paroles, a tout décidé avant le synode convoqué sur cet argument. Et pas pour rendre effectif ce qu'avaient demandé les évêques en Octobre 2014, parce que la Commission qui a rédigé le Motu Proprio a été créée par lui, avec ce mandat, au moins deux mois plus tôt, le 27 août 2014.
En pratique, pourquoi du point de vue catholique, le Motu Proprio sera-t-il contesté?

DES MILLIONS DE NULLITÉS
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Tout d'abord - explique le professeur de Mattei (cf. Une blessure au mariage chrétien) - l'ensemble des réformes (apparemment de facilitation et d'accélération) vont dans le sens opposé à celui parcouru depuis toujours par l'Église.
C'est un renversement total de perspective: non plus la priorité à la défense du sacrement (pour le salut des âmes), mais avant tout la facilité et la rapidité d'obtention de la nullité. Il suffit de penser à l'abolition de la double sentence. 
De Mattei écrit: 
«Le cardinal Burke a rappelé qu'il existe à ce propos une expérience catastrophique. Aux États-Unis, de Juillet 1971 à Novembre 1983, entrèrent en vigueur les "Provisional Norms" qui éliminèrent de fait le caractère obligatoire de la double sentence conforme. Le résultat fut que la Conférence des évêques ne refusa aucune demande de dispense parmi les centaines de milliers reçues, et dans la perception commune, le processus commença à être appelé "divorce catholique" ».

D'autre part, l'objectif de cette réforme, Mgr Pinto, doyen de la Rote romaine et président de la Commission, qui a accouché du Motu Proprio, l'a ouvertement déclaré.
Il a écrit dans l'Osservatore Romano que le pape Bergoglio demande aux évêques «une authentique conversion, un changement de mentalité qui les convainque de suivre l'appel du Christ».
Selon Mgr Pinto «l'invitation du Christ, présent dans leur frère, l'évêque de Rome», serait «de passer du chiffre restreint de quelques milliers de nullités à celui, démesuré, des malheureux qui pourraient obtenir la déclaration de nullité».
On n'a jamais entendu dire que le Christ voulait un nombre «démesuré» de nullités. Mais à présent, il est clair que l'objectif du Motu proprio est un divorce de masse, gratuit, encore plus rapide et plus facile que celui de l'état (et certains font déjà leurs calculs pour savoir s'il vaut mieux divorcer chez les prêtres) (cf. Annexe).
Jusqu'ici, jusqu'à Benoît XVI, les tribunaux ecclésiastiques avaient été réprimandés par les papes parce qu'ils étaient trop indulgents dans les reconnaissances de nullité. Avec Bergoglio, tout est inversé, et ils sont attaqués pour la raison opposée: on veut en faire des usines d'annulation de masse.
Alessandra Moretti [ndt: député(e) et eurodéputé(e) du Parti Démocrate - les socialistes à l'italienne] a raison, quand elle affirme triomphalement que «la réforme historique» du pape «calque la loi sur le 'divorce rapide' («divorzio breve») dont j'ai été rapporteur à la Chambre» (1). Et elle souligne «la vision commune de l'Église et de l'État sur cette question». 
Mais il y a plus.

DIVORCE
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Avec ce Motu Proprio se profilent - sans aucune base magistérielle ni théologique - de nouvelles raisons de nullité qui pourraient chambouler dans les faits le rôle même de l'Eglise: elle ne serait plus celle qui doit vérifier la nullité originelle du mariage sacramentel aux yeux de Dieu, mais elle risque de devenir une entité qui de facto «dissout» les mariages, sacramentellement valides, pour des raisons inventées aujourd'hui.
En effet, dans le Motu Proprio - écrit De Mattei -, «l'affirmation théorique de l'indissolubilité du mariage s'accompagne dans la pratique, du droit à la déclaration de nullité de chaque lien ayant échoué. Il suffira en conscience de considérer le premier mariage comme invalide pour le faire reconnaître comme nul par l'Église..»
La charge de dynamite réside en particulier dans l'article 14 des «Règles de procédure», où l'on évoque le «manque de foi» des mariés comme une cause possible de simulation ou d'erreur dans le consentement et donc de nullité du mariage.
Jusqu'à présent, le manque de foi comme cause d'invalidité du mariage a toujours été exclu par l'Église, laquelle s'est limitée à élever le mariage naturel au niveau du sacrement.
Benoît XVI expliquait: «Le pacte indissoluble entre un homme et une femme n’exige pas, afin d’assurer son caractère sacramentel, la foi personnelle des futurs époux ; ce qui est demandé, comme condition minimale nécessaire, est l’intention de faire ce que fait l’Église» (ndt: discours à la Rote Romaine, 26 janvier 2013).
Autrement dit l'intention de se marier. Tant et si bien que l'Église reconnaît aussi comme sacramentel les mariages mixtes, avec un conjoint d'une autre religion ou athée: il suffit de vouloir le mariage naturel.
Aujourd'hui, tout est inversé. Et, dans le style bergoglien, on se sert d'une forme ambiguë pour faire croire au monde que la doctrine catholique ne change pas.
Ainsi, le 9 Septembre, dans "Avvenire", le canoniste Paolo Moneta affirmait que «le manque de foi n'était pas une cause d'invalidité avant, et elle ne l'est pas non plus aujourd'hui».
Mais, au même moment, Mgr Pinto, en présentant le Motu proprio, exaltait «la nouveauté du Pontificat de François» et parlait du «sacrement célébré sans foi» qui conduira à un nombre «démesuré» de nullités «pour l'absence évidente de foi comme pont vers la connaissance et donc vers la libre volonté de donner le consentement sacramentel» (cf. www.osservatoreromano.va).
Ce qui ouvre vraiment la voie à des millions d'annulations. Des millions!
Mais depuis quand, pour se marier validement, doit-on être des saints ou avoir un diplôme en théologie à la Grégorienne? L'Eglise, pour reconnaître un mariage sacramentel, a toujours demandé simplement la décision libre de se marier, selon les caractéristiques du mariage naturel. Et elle a toujours enseigné que la disposition spirituelle des époux (leur sainteté) a une incidence sur les fruits du sacrement, pas sur sa validité.
A présent, tout est changé. Et parmi les circonstances qui ouvrent toute grande la possibilité du divorce express, il y a «la brièveté de la vie conjugale» ou le fait que deux fiancés se soient mariés «à cause de la grossesse imprévue de la femme». Mais qu'est-ce que cela a à voir avec la validité du consentement?
L'incroyable liste se termine même avec un "etc.". Cela signifie-t-il qu'on peut l'allonger à volonté? Mais quelle est cette jurisprudence?
Ce sont les parties les plus faibles (les femmes et les enfants) qui feront les frais de cette révolution qui déstabilisera les familles, déjà lourdement attaquées par la culture mondaine.
Soeur Lucie, la voyante de Fatima, a dit un jour au cardinal Caffara: «Mon Père, il viendra un moment où la bataille décisive de Satan avec le Christ sera le mariage et la famille»
Nous y sommes. Si le temps est celui de l'«évêque vêtu de blanc», il y aura des douleurs pour tout le monde (vous rappelez-vous la vision de la ville en ruines?).

Antonio Socci

http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/divorce-catholique-schisme-possible-.html

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Commentaires
N
Satan qui se moque de Dieu Lui-Même avec l'aide du clergé protestant.<br /> <br /> Malachie Martin prêtre exorciste a dit que le dernier pape de la fin des temps serait "Sous l'emprise de satan".<br /> <br /> Nossa Senora de Guadalupe écrasera la tête du serpent.Marie est Divine.<br /> <br /> Soyons attentif et levons les yeux vers le ciel,je cite Malachie Martin nous verrons bientôt Notre Mère La Très Sainte Vierge Marie avec une couronne de douze étoiles et la lune sous ses pieds.Aleeluia
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R
Deux papes sont cités par leur nom face à un certain Bergolio, Ne serait-il pas pape lui-aussi ? <br /> <br /> Quand on se targue d'être si attaché à l'Eglise Catholique, ne pourrait-on pas le respecter ,
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B
Appliquer la nullité pour circonstances atténuantes me semblent difficiles comme appréciation, comme les " on ne savait pas ...On s'est marié mais on était pas mûr etc ...peut être un peu facile, que diront ceux qui , dans les mêmes circonstances ( et il en existe ) qui dirons " nous pour pourvoir accéder à la communion : continence ...et avec la grâce de Dieu , on le vit bien ..."<br /> <br /> cependant je suis d'accord sur le discernement qu il faut avoir entre Miséricorde relativiste et Justice implacable ..une Âme ici, et pas de Cœur , un Cœur ici et pas d’Âme ...mais je ne serait pas aussi sûr que vous sur les intentions pures de Rome ..<br /> <br /> Evidemment si nous abordons la perspective eschatologique on peut comprendre les permissions Divines mais..souvenez vous aussi que l'apostasie est la première étape d'une volonté d 'essayer de détruire l'oeuvre de Notre Seigneur et que le Fils de Perdition , avec sa fausse paix et fausse miséricorde peut nous tromper ...<br /> <br /> Ce sont les écritures qui annoncent tout cela , aussi normal que certains soient prudents et se lèvent voyant les prémisses ...
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P
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/09/16/en-ouvrant-la-porte-a-un-divorce-qui-ne-dit-pas-son-nom-le-p-5685515.html<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense que le Pape sait ce qu'il fait. Le CEC dit bien qu'il existe pour toute situation de péché des circonstances atténuantes qui réduisent voire annulent la responsabilité. Cela pourrait il s'appliquer au mariage en favorisant la reconnaissance des nullités ?<br /> <br /> <br /> <br /> De plus je pense toujours qu'il y a une urgence actuellement et que la miséricorde de Dieu doit absolument rejoindre les périphéries.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour autant je ne veux pas tomber dans le relativisme... certains saints et bienheureux, telle que Anne Catherine Emmerich on prophétisé cette Eglise avec 2 papes, et parlé d'une protestantisation de l'Eglise... donc j'en perds un peu mon latin.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais si on ne prend pas en compte cette clé de compréhension (l'urgence eschatologique) on peut en effet être un peu déboussolé par cette facilité d'annulation de mariage ... Sur le long terme cela peut poser problème mais s'il n'y a pas de long terme comme je le pressens... et qu'un renouveau de l'Eglise est prévu d'ici 2020 (après une sorte de kénose : "mieux vaut une Eglise blessée que malade"), après quoi Dieu sera dans tous les coeurs, où nous serons son peuple et lui notre Dieu comme disent les écritures... alors cela peut faire sens ?<br /> <br /> <br /> <br /> Mais je me trompe peut être !<br /> <br /> <br /> <br /> ---<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense aussi que le Pape est un peu confronté à la dureté de coeur des hommes et femmes de notre époque... Il est sans doute tiraillé entre la fidélité à la doctrine et la pastorale.<br /> <br /> <br /> <br /> D'ailleurs le risque de schisme concerne les 2 camps : ceux qui sont trop pour la miséricorde, coupée de la Vérité. Et ceux qui sont trop dans la Justice, coupée de la Miséricorde.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Pape François cherche je pense à trouver un équilibre entre les 2.
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E
Désolé... Mon ordinateur a buggée et a envoyé mon post avant qu'il ne soit fini.<br /> <br /> Je disais bien que ce Bergoglio a une double face.<br /> <br /> D'abord il évite de se faire traiter de pape et il sort en défense de la "collégialité" fruit de Vatican II... Mais alors quand il veut il applique son autorité de "pape" et il nous sort ce genre de décrets... et agit en tant que destructeur de l'Eglise (qu'il ne pourra jamais battre malgré lui) et de la papauté. Dans mon pays, l'Espagne, on a un mot pour ce genre de décrets: "decretazo"... Et c'est exactement ça.<br /> <br /> Le pape est là pour maintenir et conserver intact le Dépôt de la Tradition et la Révélation, conclu lors de la mort du dernier apôtre. Mais en aucun cas il peut agir en réformateur... <br /> <br /> NON AUX NOUVEAUTÉS DANS L'EGLISE... Il faut tout juger en accord à la Tradition.
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