Le pardon du Pape à Jérusalem
25 mai 2014
Dans la série des "mea culpa " de l'église catholique à travers ses représentants, il était prévu aujourd'hui que l'Evêque de Rome François, ait un geste envers Théodore Herzl , sioniste et père fondateur d'Israel...Pour quelle raison le Pape François, dans son voyage à caractère religieux va -t-il faire ce geste de pardon envers cet homme défunt ? Acte religieux ou politique ?
Une explication nous est donnée par L'Agence des Nouvelles Juives, presse juive, en ces termes , traduction du sieur google :
Pape Francis prévoit un geste afin de présenter des excuses à Theodor Herzl AJN .
Le Pape François arrive dimanche en Israël, où il a l'intention de faire un geste symbolique pour s'excuser de l'injustice historique faite par le Vatican il ya 110 ans, a rapporté l'israélien Arutz Sheva moy. En 1904, le dirigeant sioniste Theodore Herzl visita le Vatican pour demander au pape Pie X de l'aider à établir un Etat juif moderne en Israël, la terre historique de la nation juive, que le pape a refusé.
Maintenant, Francisco prévoit de visiter la tombe de Herzl sur le Mont Herzl à Jérusalem et y déposer une gerbe, en signe d'excuses et une demande de pardon.
Quelle est l'histoire remontant à cet entretien ?
Voici les propres paroles du Théodore Herzl décédé en 1904 :
Hier, j'ai été reçu par le pape Pie X. Il m'attendait debout et m'a tendu la main que je n'ai pas embrassé. Il s'assis dans un fauteuil, sorte de trône pour "les affaires mineures" et m'invita à m'asseoir près de lui. Le Pape est, un prêtre villageois, assez désagréable pour qui le christianisme reste une chose vivante, même au Vatican. Je lui ai expliqué mon cas en un mot. Mais peut-être faché parce que je n'avais pas embrassé sa main, Il me répondit de manière brusque:
- Nous ne pouvons pas faciliter votre mouvement. Nous e pouvons pas empêcher les Juifs d'aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais l'encourager. La terre de Jérusalem si elle n'a pas été sacrée, a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l'Eglise, je ne peux pas vous donner une autre réponse. Les Juifs n'ont pas reconnu notre Seigneur. Nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif.
De sorte que, l'ancien conflit entre Rome et Jérusalem, personnifié par mon partenaire et moi, était ravivé en nous. Au début, j'ai essayé de montrer conciliant. Je lui ai expliqué mon petit discours sur l'extraterritorialité. Cela ne sembla pas l'impressionner. " Jérusalem »dit-il, à n'importe quel prix ne devrait tomber dans les mains des Juifs.
- Et sur l'état actuel, que pensez-vous, Votre Sainteté?
- Je le sais; il est malheureux de voir les Turcs en possession de nos lieux saints. Mais nous devons nous résigner. Quant à la volonté d'encourager les Juifs à s'installer là-bas, cela nous est impossible.
Je répondis que nous fondons notre mouvement dans la souffrance des Juifs, et je voulais laisser de côté toutes les questions religieuses.
- D'accord, mais nous, en tant que chef de l'Eglise catholique, nous ne pouvons pas adopter la même attitude. Il se produirait l'une des deux choses suivantes:
Soit les Juifs conserveront leur ancienne foi et continueront à attendre le Messie, qoue nous chrétiens croyons qu'il est déjà venu sur la terre, et dans ce cas, ils nient la divinité du Christ et nous ne pouvons pas aider, ou aller en Palestine sans professer une religion, dans ce cas, nous n'avons rien à faire avec eux. La foi juive a été le fondement de la notre, mais elle a été dépassé par les enseignements du Christ et l'on ne peut pas admettre,aujourd'hui lui accorder une certaine validité. Les Juifs qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l'ont pas encore fait à ce jour.
J'avais sur le bout de la langue cette observation: " C'est ce qui se passe dans chaque famille; personne ne croit leurs proches parents "; mais en fait, j'ai répondu, " la terreur et la persécution étaient certainement pas le meilleur moyen de convertir les Juifs . "
Sa réponse a été, dans sa simplicité, un élément de la grandeur:
- Notre Seigneur est venu dans le monde sans pouvoir. Il était pauvre. Il est venu en paix. Il n'a pérsécuté personne. Il fut même abandonné par ses apôtres. Il n'atteint que plus tard sa dimension. L'Eglise a mis trois siècles à évoluer. Les Juifs avaient donc tout le temps d'accepter la divinité du Christ, sans persécution et sans violence. Mais ils ont choisi de ne pas le faire et toujours pas à ce jour.
- Mais les Juifs subissent de terribles épreuves. Je ne sais si Votre Sainteté sait l'horreur de leur tragédie. Nous avons besoin d'une terre pour ceux qui errent.
- Doit être elle à Jérusalem ?
- Nous ne demandons pas,Jérusalem mais la terre de Palestine, la terre séculaire.
- Nous ne pouvons pas nous déclarer en faveur de ce projet .
Théodore Herzl
Témoignage de sa visite le 26 janvier 1904 au Vatican , paru dans " la terre retrouvée " 1er juillet 1956
http://www.prensajudia.com/shop/detallenot.asp?notid=37928
radio cristiandad
traduction Bastiano